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Métaphysiques de l'art

L'originalité de chaque artiste ou de chaque courant artistique s’exprime dans la très grande diversité des œuvres produites s'inspire de la nature ou, plus généralement, de la réalité, du technolgiques , du philosophiques , due beau , d'ésthétiques .

La réalité qui leur a était donnée par leur aspirations ,cette facon de penser , cette autre, que le(s)  modèle(s) exprime(nt)  identifiable(s), absrait , réel .

 

Cette connaissance du monde sensible ,cette extraction ,cette contemplation ou de cette production de toutes forments forme une oeuvre .

 

L'artiste joue avec les apparences, le sage doit leur préférer la réalité des Idées, accessibles à la seule connaissance intellectuelle. Pour l'historien contemporain de l'art .

 

La philosophie de Platon est,, «étrangère à l'art»; 

en refusant toute valeur à l'imitation des réalités sensibles, elle ne tolère paradoxale­ment que des productions dont l'auteur - renonçant à toute originalité personnelle (qui est précisément la marque distinctive de l'art) - aurait pour seule ambition d'ex­primer les Formes idéales qui constituent, selon lui, le modèle du monde visible Â».

 

Platon distingue deux degrés dans la réalité l’Idée qui est le modèle de toute chose (ex : l’Idée de Chien, est le modèle de tous les chiens existants).

 

L’Idée appartient au monde intelligible, auquel on n’accède que par la pensée la réalité sensible, c'est-à-dire le monde dans lequel nous vivons, les objets que nous percevons au quotidien .

 

Pour lui , le monde sensible auquel nous appartenons est déjà une copie du vrai monde qui est le monde intelligible, il est éloigné d’un degré de la réalité, il est déjà de l’ordre de l’apparence.

 

L’art se propose de copier ce qui existe dans le monde sensible, donc d’imiter ce qui est déjà une copie, donc selon Platon l’artiste nous éloigne de deux degrés de la réalité.

 

 

L’art selon Platon est donc source d’illusion, nous éloigne de la vérité.

La critique de Platon porte donc en fait sur la question de la connaissance et non sur les qualités esthétiques de l’œuvre d’art .

 

S'inspirer de la réalité, est-ce forcément et uniquement en fabriquer des imitations im-parfaites par rapport a la science mais parfait au rapport que la science entretien avec elle même , cette matiére qui contient la pensée.

 

Les copies ne sont jamais à la hauteur de leurs modèles et, quand elles approchent la perfection (au point, par exemple, qu'un oiseau vienne picorer des raisins peints sur une toile ou un mur), c'est plutôt mauvais signe : un artiste qui se fixe pour principale ambition de tromper un oiseau ne révèle rien de plus que de l'habileté technique.

 

L'art vise, par la libre production d'œuvres originales, la révélation de ce que la réalité ne donne pas immédiatement à voir - c'est ce qui justifie l'expression courante «création artistique1».

 

 Alors que, en toute rigueur, le mot « création» devrait être réservé aux actions divines mais comme dans chaqu'un de nous il y a un dieu nous sommes le créateur a notre maniére de la sociéte par nos petits actions individuelle , collectif, étatiques .

 

Hegel, l’art est capable de créer des imitations de la nature quasi parfaites qui soient effectivement capables de tromper celui qui les regarde et on a longtemps considéré que c’était l’accomplissement même de l’art de parvenir à ce type de représentations (c’était la conception d’Aristote par exemple).

 

L’ambition de l’art la facon de  donner a l’autre,le  but toucher l'autre ,  provoquer l’illusion ,cette façon d'exprimer une réalité, qui selon Descartes , que l’art ne sourra se rséumer a se rivaliser avec la nature , l'homme , les autres sciences . Cette art s’adresse  un ou deux de nos sens, quand la nature s’adresse à nos cinq sens.

 

Ainsi, selon lui, l’art ne doit pas se donner comme but d’imiter la nature car il ne peut y parvenir et par ailleurs c’est une activité totalement inutile et décevante pour nous. En réalité, on éprouve du plaisir à contempler la réalité naturelle, mais pas son imitation dans l’art qui nous agace ou nous dégoûte.

 

La véritable fonction de l’art doit son bien au contraire être de créer, en utilisant ainsi la faculté propre de l’homme d’inventer, plutôt que de vouloir rivaliser avec la nature.

 

Les médiations de l'art sont d'un autre ordre, mais au service de fins très similaires: la représentation et l'interpré­tation sont, comme la connais­sance, des façons réfléchies, non immédiates, de s'approprier le réel.

 

Dans l'interprétation d'une pièce de théâtre ou dans le tableau

accroché au mur d'un musée, dans l'interprétation de son rôle par

l'acteur, dans celle d'une partition musicale par le chef d'orchestre

 

 Les instrumentistes, « racontent » les Å“uvres est  présenté  de facon de cette réalité, mais qui se  représenté  comme «rendu présent »} ou interprété symboliques.

 

La vérité de l'art ne réside pas dans sa conformité à des modèles, mais dans son aptitude à transformer ses modèles en une autre réalité, dont le témoin (le visiteur du musée, le public du théâtre ou de la salle de concert) sait, en même temps qu'il y adhère, qu'elle n'existe pas vraiment.

 

La distanciation prônée par le dramaturge allemand Bertolt Brecht au XXème siècle prolonge ainsi la réflexion de Diderot presque deux siècles plus tôt.

 

Efféctivité  du théâtre réside dans la distance instaurée par le jeu, qui permet aux acteurs comme aux spectateurs d'être à la fois dans le réel (une histoire vraie ou vraisemblable) et dans la position critique de l'observateur (l'histoire que raconte la pièce n'est réelle­ment vécue par personne).

 

Diderot, la réalité elle-même est rarement belle ou émouvante par elle-même et le rôle du véritable artiste est de faire en sorte qu’elle nous apparaisse belle.

 

Ainsi, même si cela semble paradoxal, le comédien talentueux ne doit pas imiter exactement les émotions humaines, il doit les interpréter pour qu’elles soient belles, qu’elles nous émeuvent et non les copier exactement.

 

Nous n’attendons pas du théâtre que les choses soient comme dans la réalité,

le comédien doit donner une grandeur aux actes humains qu’ils ne possèdent pas dans la réalité et c’est là le vrai talent du grand comédien.

 

Il joue les émotions, les interprète parce que précisément il ne les vit pas, ils  les recevoient philosophiquement,philosophiquement , et métaphysique .

 

La notion de jeu, en tant qu'elle manifeste une prise de distance d'avec le réel, peut du reste rendre en partie compte de l'activité artistique.

 

S'il n'y a pas d'artiste sans travail (le pianiste «fait ses gammes», l'acteur répète longuement son rôle, etc.).

 

Si l'acquisition de techniques est nécessaire, l'art n'en est pas pour autant réductible à la simple exécution d'une technique.

 

C'est ce qu'on exprime lorsqu'on a recours aux notions obscures de créa­tion, d'inspiration, de don ou de génie : on veut à chaque fois souligner la part d'inef­fable, de non codifiable qui habite toute œuvre.

 

L'art s'éprouve ; il ne se prouve pas

 

Le but de Nietzsche dans ce texte est de démontrer que contrairement à ce qu’on croit souvent, l’activité de l’artiste n’a rien de plus génial que celle de n’importe quel inventeur dans un autre domaine d’activité intellectuel humain.

 

Il compare au début l’artiste à l’ingénieur, au savant et en mettant en évidence qu’il ont tous des caractéristiques communes aux individus passionnés, à savoir qu’ils consacrent toute leur activité intellectuelle à un seul centre d’intérêt et mobilisent toutes leurs expériences, toutes leurs connaissances.

 

Il se demande ensuite pourquoi on attribue cette caractéristique de « génial Â» seulement aux artistes et pas aux autres hommes décrits dans le premier paragraphe. Selon lui, il existe trois raisons.

 

La première est que l’on parle de génie quand le résultat de l’activité intellectuelle est agréable, ce qui évidemment avantage l’artiste par rapport à l’ingénieur ou au savant en sciences dont la production est bien moins agréable.

 

La seconde raison est que les hommes parlent de génie en fait quand ils se sentent incapables de rivaliser, en se servant de cet attribut comme excuse pour ne pas essayer de parvenir au même résultat. La dernière raison est que l’on est toujours plus impressionné par une œuvre dont on ne voit que le résultat final, que par une œuvre que l’on voit en train de se faire. Or seul l’art nous livre l’œuvre entièrement achevée, en science on a accès à toutes les étapes de réalisation, ce qui désacralise le résultat.

 

En réalité, selon Nietzsche, valoriser l’art pour ces raisons, par rapport aux autres activités humaines, constitue ce que Nietzsche appelle à la fin du texte « un enfantillage de la raison Â».

 

L' inspiration de la nature renverrait elle aussi à cette incapacité dans laquelle nous nous trouvons de rendre totale­ment compte de l'activité de création de l'artiste.

 

Dans ces condi­tions, il est sans doute possible de produire à propos des artistes, de leurs œuvres, des courants auxquels ils appartiennent, des analyses et des informations susceptibles d'en enrichir la perception, mais aucun discours n'est capable de se substituer à l'œuvre et d'en épuiser le sens.

 

Le destin d'un style introduit par un artiste ou un courant réellement novateurs.

 

Sans insister sur le nombre de talents ignorés de leur vivant et sur les succès «feu de paille», oubliés après quelques années,

 

On peut vérifie que le temps seul, en mettant à l'épreuve les œuvres, souligne peu à peu leur véritable originalité et leur valeur durable.

 

  • L'activité artistique est donc d'abord une activité: sa valeur fonda­mentale ne se joue ni dans une intention préalable ni dans un commen­taire après coup, mais dans une réalisation effective dont certaines dimensions échappent toujours en partie à la maîtrise lucide de celui qui crée l'Å“uvre comme de celui qui la contemple.

 

L'art, et sans quoi existe , c'est qu'il donne naissance à des œuvres et que ce n'est que par celles-ci qu'on peut prétendre appréhender l'activité artistique.

 

L'art est de l'esprit qui vient s'inscrire dans une matière et s'offrir ainsi à la sensibilité d'un public .

 

out art, en effet, est manifestation sensible de l'esprit. «Manifestation», «phénomène», «expression», «extériorisation», etc., renvoient tous à une même idée, dont Hegel offre sans doute la meilleure formulation : l'esprit n'existe que dans la mesure où il ne demeure pas purement intérieur à la conscience ; il doit se servir de la réalité extérieure, de la matière, des corps, du monde, etc., comme d'un support matériel lui permettant proprement d'exister-. L'esprit n'existe que s'il fait l'épreuve de la réalité matérielle et se met à l'épreuve de celle-ci. L'art est une maté­rialisation de l'esprit, parmi d'autres modes d'expression de la spiritualité humaine.

 

La sensibilité est déjà elle-même une manifestation de l'esprit: senti­ments, passions, émotions constituent en effet une forme de manifestation spirituelle de l'homme confronté à la réalité du monde.

 

Comprendre la signification profonde de ces réactions immédiates de la sensibilité, c'est-à-dire les réfléchir, est l'une des tâches de la philosophie;

 

la sensibilité devient alors peu à peu pensée consciente.

 

 

 

 

  • L'art, selon Hegel, ne réfléchit pas vraiment ces manifestations sensibles, mais il les représente : il en fait des Å“uvres concrètes, que la matérialité de leur existence effec­tive permet de ressaisir. L'Å“uvre est la manifestation inscrite dans la matière (la pierre, la couleur, le son, la langue, etc.) de la spiritualité des sentiments. Si le philo­sophe doit s'intéresser à l'art, c'est parce que celui-ci est, selon Hegel, expression embryonnaire de ce qu'est l'esprit : l'art exprime sous forme sensible ce que la raison elle-même ne parvient pas (ou pas encore) à formuler.

 

 

Étant entendu que les intentions de l'artiste peuvent nous atteindre par le moyen d'une œuvre qui finit par échapper à son contrôle, il reste à comprendre pourquoi cette œuvre nous touche, nous qui sommes extérieurs au processus de sa réalisation.

 

 

La psychanalyse, en interprétant l'œuvre comme expres­sion plus ou moins consciente des aspirations profondes de l'artiste, nous permet de répondre en partie à cette ques­tion.

 

L'œuvre, comme le rêve ou le délire, tend à la fois à exprimer et à exaucer de façon détournée, par le jeu d'une substitution, les pulsions profondes et inconscientes de l'artiste, dont la satisfaction n'est pas autorisée dans la vie réelle.

 

Ces pulsions sont ainsi «sublimées» grâce à un réin­vestissement de l'énergie qui les anime dans l'activité de création artistique .

 

l'œuvre existe matériellement et s'adresse ainsi à tous. Freud reconnaît que l'explication psychanalytique n'éclaire pas totalement ni le processus de telle ou telle création,

 

ni celui par lequel la contemplation de telle œuvre nous séduit; du moins nous permet-elle de omprendre que les œuvres d'art produites par un génie singulier sont suscep­tibles de tous nous concerner, parce qu'elles renvoient à des aspirations communes a l'ensemble de l'humanité.

 

l’artiste est envahi de fantasmes qu’il ne peut pas satisfaire dans la réalité, à cause de la censure exercée par le surmoi. Au lieu d’avoir recours au refoulement, il transforme ses fantasmes en Å“uvres d’art, ce qui les rend acceptables, et même valorisées par la société. C’est ce que Freud nomme la sublimation : on rend valorisées des pulsions qui auraient été rejetées par la société.

 

La psychanalyse peut permettre de mieux comprendre la création des artistes en proposant une analyse de leurs œuvres, mais selon Freud il peut aussi y avoir un plaisir de l’œuvre d’art même si celle-ci n’a pas été analysée.

 

D’autre part, la psychanalyse ne permet pas d’expliquer pourquoi certains hommes ont du talent et pas d’autres ni de comprendre la technique utilisée par l’artiste.

 

L'esthétique antique, par exemple, exprime un mode d'existence qui ne nous concerne plus du tout; comment expliquer alors l'émotion qu'une statue ou un temple grecs sont capables .

 

Marx se risque à le formuler, parce que nous reconnaissons en elle l'enfance de notre propre humanité.

 

L'art exprime sans doute la singularité d'une époque ou d'une culture ; son caractère fondamentalement humain lui conférerait cependant le pouvoir universel de s'adresser pour toujours à tous les peuples de tous les temps.

 

  • L'art contemporain ne déroge pas forcé­ment à cette règle, même s'il pâtit à juste titre d'une réputation d'hermétisme. L'objet d'art du Moyen Âge, en apparence figuratif, peut nous donner l'illusion d'une compréhension immédiate. On doit alors se souvenir que sa rareté et sa singularité, les conditions particulières dans lesquelles il était exposé au public, en faisaient une Å“uvre le plus souvent sacrée et réservée à un public restreint.

 

 

 

 

  • le véritable amateur d'art autant que l'artiste, c'est que l'art propose d'entrer dans un univers spéci­fique. Les démarches contemporaines tendent du reste à mettre en évidence, par leurs partis pris souvent difficiles à épouser, cette tendance de l'art à se prendre pour objet et à se mettre lui-même en question : mises en abyme1 ; insistance sur le matériau utilisé, le seul jeu de lignes ou de couleurs, en l'absence délibérée de tout objet représenté; application systématique de formules mathématiques pour composer l'Å“uvre, mettant en question les notions mêmes de création et de génie ; citations et détournement d'Å“uvres antérieures contestant l'originalité des sujets ; séries répétitives refusant la singularité de l'Å“uvre et niant la dimension subjective de la création; «événements» ou «installations» éphémères,..: l'art, inlassable­ment, semble toujours vouloir défier à la fois son passé et le discours explicatif qui prétendrait épuiser ses possibilités d'invention.

  • De ce point de vue, l'une des leçons de l'art contemporain, qui rend impossible, par ses formes et ses démarches mêmes, l'illusion d'une Å“uvre transparente, pour­rait être de mettre en évidence que l'accès aux Å“uvres n'a jamais été immédiate­ment donné sans effort. L'art n'existe peut-être vraiment que pour celui qui accepte, au moins temporairement, d'oublier la réalité et de changer de regard pour pénétrer dans le monde des Å“uvres. C'est sans doute pourquoi, depuis plus d'un siècle, nombre d'artistes s'attachent moins à représenter le monde qu'à montrer le regard qui le contemple ou le geste qui le représente.

 

Procédés par lesquels la représentation se représente elle-même (l'acte de peindre est représenté sur le tableau ; le roman raconte l'écriture d'un roman, etc.).

 

 

 

S'ouvrir a La poésie, 

 

dans un espace distant face a cette réalité .La sciences de la connaissance construit les médiations nécessaires à l'ap­propriation intellectuelle du monde.

 

  en tant que création artistiques est  susceptible de nous transmettre  un message inspiré, qui est irréductible aux codes techniques, et qu'il assimile à une forme de délire d'origine divine.

 

C'est une façon de reconnaître à la fois la valeur et le caractère mystérieux, pour l'essentiel ineffable (irréductible à des formules explicites et reproductives), du processus de création.

 

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